

Drôle d’idée de conseiller l’écoute de ce podcast, qui n’est ni plus ni moins qu’un texte lu et agrementé en début et fin de musique (classique!). Les critiques sur la forme ou l’absence de forme pourraient être légion.
Cependant, Gaby Falchum nous distille studieusement une information que l’on ne trouve pas ailleurs et (pire) que l’on aurait pas la curiosité d’aller chercher. Partant du principe que tout internaute est emprunt de curiosité, voici une petite séance de rattrapage. Ici, curiosité = Afrique.
Parler de ce continent sans traiter de la guerre ou la famine est d’une audace infinie. Alors évoquer sa culture pour nous la réapprendre relève carrément de la gageure (d’où ce petit coup de pouce).
Il s’avère que l’Afrique -subsaharienne- n’est pas celle que l’on croit (connaître). Le myhte exotique et mystérieux de l’oralité (véhiculant savoir-faire, traditions, histoire familiale et sociétale), si tenace, serait quelque peu frôlaté.
Car, au coeur du désert au Mali à 100 kilomètres au Nord deTombouctou, des milliers de manuscrits en arabe ont été découverts. Couvrant du 13ème au 19ème siècles, ils témoignent des savoirs (sciences, musique, philosophie environnement…) et de l’organisation politique et sociale (droits de la femme, de l’enfant et de l’homme en général, coexistence pacifique entre les peuples, etc.) de cette partie du monde.
Oui, l’Afrique est encore une terre inconnue : des autres et d’elle même. Du coup, outre l’urgence de protéger ces textes de l’ensablement (le désert avance!), un autre défi s’offre aux scientifiques et chercheurs africains ainsi quà l’UNESCO : connaître, comprendre et promouvoir ce pan de la culture de l’Afrique subsaharienne. C’est à ce prix que cette dernière aura un avenir digne de son passé.
Acceptez, s’il vous plaît, d’être furtivement et virtuellement un gardien de mémoire.

Ici, on vous initie à mettre en sourdine le monde extérieur pour écouter votre “intérirorité”. Dit comme ça, ça peut faire sourire surtout lorsque l’on entend pour la première fois la voix neutre et désincarnée (qui a des faux airs de celle du “Cinéma de minuit” d’ailleurs) de Monsieur Dubouch.
Le calme et la sérénité ne s’obtiennent pas sans un petit effort de concentration et sans laisser de côté les a priori.
Laissez vous guider… D’abord, le ton calme et linéaire suspendent le temps et discrètement vous conduisent vers l’exploration de la vie insoupçonnée de votre corps : du pétillement du bout des doigts aux couleurs derrière nos paupières.
Au pays où rien n’est important que de respirer !
Rien n’est négligeable.
L’essentiel est de déporter son attention sur chaque sensation physique et de respirer … doucement, normalement, amplement. Tous simplement. Pour vous relaxer.
Le plus dur sera peut-être de trouver un endroit tranquille.
Un moment de libre ça devrait aller : ce voyage initiatique se déroule en 3 petits épisodes (de 6 minutes à 15 pour le plus long).
Personnellement, j’ai commencé par la Sophrologie de base vivantielle” (je sais ça casse l’ambiance) avec Monsieur (parce qu’il y a aussi Madame Dubouch) : plus court et sans musique d’ambiance (c’est plus facile pour se concentrer).

Bon voyage -intérieur!
Voici la première compilation numérique éditée par OUIFM (radio active en matière de podcast) :
C’est Le Bureau des Productions Indépendantes qui signe les artistes parmi lesquels Montgomery, Bikini Machine… en tout 15 titres en intégralité. Seul petit regret, il est impossible de zapper : Ni chapitrage, ni possibilité de télecharger par titre. On salue tout de même Le principe d’offrir en podcast, donc en téléchargement gratuit, 15 titres bouts à bouts, à écouter comme un disque, dans un seul fichier mp3.
Le B.P.I (Bureau des Productions Indépendantes) est diffusé tous les week-ends sur OUIFM grâce à Dom Kiris et Patrick Haour. Cette chronique a pour vocation de faire découvrir les groupes les plus actifs et créatifs de la scène rock indépendante en France.
Téléchargez la compilation en vous abonnant au podcast du BPI ici:

La langue de Shakespeare se parle dans le monde entier. Sur internet on peut dire qu’elle domine.
Vous avez un jour appris l’anglais mais vous ne pratiquez pas ou peu. Ou alors vous n’avez jamais eu l’occasion de l’apprendre.
Une solution gratuite existe. Il s’agit du podcast : Apprendre l’Anglais .
Créé par Thomas, un américain, ce podcast est composé de 18 leçons, de 4 minis leçons et de 3 leçons intermédiaires.
Certaines leçons dépassent allégrement les 20 minutes. C’est un peu long. Pour les autres comptez entre 13 et 20 minutes . Rien de grave donc.
Les minis leçons sont plus courtes, et dure environ 8 minutes. Elles sont faciles et traite les bases de la langue.
Par contre les leçons intermédiaires sont d’un niveau un peu plus élevé.
Chaque leçon commence par une petite intro musicale. La première fois cela peut surprendre.
Thomas, le professeur, explique bien et lentement en français.
Vous devez savoir que ce podcast demande un minimum de concentration. Il est toutefois à la portée de qui veut prendre ou reprendre contact avec l’anglais.
Michel. L
Ma surprise a été énorme lorsque j’aperçus enfin le podcast Worldwide de Gilles Petterson sur le Music Store.
Petit rappel, Worldwide est une formidable émission hebdomadaire diffusée sur la station anglaise BBC Radio One et dans laquelle Gilles Peterson nous fait découvrir ses pépites et oldies jazz, Bossa, Soul, Rap, Electro etc… (disponible ici en stream ou rediffusée le dimanche sur Radio Nova)
Ma déception a été aussi énorme lorsque je me suis rendu compte que ce podcast n’était pas le dit “show”, mais était en fait composé d’interviews ou des longs monologues parcimonieusement illustrés d’extraits sonores. Chaque épisode dévoile ainsi un profil d’artiste ou de groupe (4hero, Nostalgia 77, Afronaught…) directement commenté par le Dj et producteur Gilles Peterson.
En attendant la véritable version podcastée de ce légendaire show et pour le amateurs du genre, je conseille vivement les playlists hebdomadaires du Basic Soul Radio Show de Simon Harrison, source inépuisable de bon son.
Abonnez vous à ce podcast ici:
Il y a des podcasteurs, comme Punto y aparte qui font des efforts, pour que les étrangers qui veulent apprendre ou améliorer leur espagnol peuvent comprendre et suivre leur podcast. De ma propre expérience, je peux vous dire que c’est une méthode gratuite et intéressante pour se familiariser avec une langue étrangère, avec les expressions de tous les jours, les accents, etc. Il vous suffit de choisir le sujet qui vous intéresse et de vous souscrire au feed!

D’autres annuaires: elpodio , podsonoro , earthmusicnetwork
Alejandro Castano
Pour vous inscrire directement voici l’adresse du flux:




Mais ce phénomène n’en est qu’à ces débuts, en effet Angela Merkel, l’actuel Chancelière Allemande a mis à disposition en juin 2006 un podcast vidéo hebdomadaire.
Nous avons bien entendu à faire à un discours en bonne et du forme, mais le concept a le mérite d’exister.( pour les plus curieux, un lien ici vers le podcast).
Après un an d’existence, ce podcast fait parler de lui dans le cadre du G8. En effet la Chancelière a profité de ce podcast pour appuyer sa position sur le (controversé) sommet qui se déroule actuellement en Allemagne.
Vous trouverez sur ici plus d’info sur le contenu.
Grizzli El Presidente
Pendant les 1ères Journées de Podcasting il y a eu lieu plusières conférences et ateliers avec la participation de personnalités très importantes dans la comunication sur la toile comme, par exemple, Sonia Blanco, blogger, journaliste et professeur à l’Univ. de Málaga et beaucoup d’autres podcasteurs hispaniques. Dans ces conférences ont été abordés des sujets comme les aspects légaux dans le podcasting, le rapport avec les médias traditionelles et le présent et le futur du podcast en espagnol.
Cela a été la première iniciative du genre en Espagne et ceux qu’y ont assistés ont eu l’opportunité de connaître le monde du podcasting en espagnol; un phénomène qui est en train de se devélopper très fortement d’un côté et de l’autre de l’océan atlantique.
Plus d’info : http://www.podcast-es.org/index.php/Jornadas_de_Podcasting_Malaga_2006 (en espagnol)

Alejandro Castano